mardi, 20 décembre 2011
Guerre financière
- La CIA a enfin compris que les CDS étaient des armes contre les états et le Pentagone se lance dans des jeux de guerre financière...
- Francfort devrait remplacer à terme Londres, c'est du moins ce qu'on pense être la stratégie de Mme MERKEL côté Max KEISER.
- L'Europe continentale devrait gagner la guerre des devises contre la Livre et le Dollar, car le stock d'or de l'Europe est de 11.000 tonnes contre 3.000 tonnes l'Angleterre, et 8.000 tonnes les États-Unis
http://presstv.com/detail/214833.html
Attention : ceci explique peut-être cela : Press TV est une chaîne TV indépendante en langue anglaise iranienne, qui ouvre ses colonnes à Max Keiser (émission “On the Edge”) mais aussi Tariq Ramadam…
http://en.wikipedia.org/wiki/Press_TV
Distribution des dettes au sein du G10
Attention : l’évaluation des dettes financières (en vert) étant complexe, leur représentation ici peut être plus ou moins entachés d’inexactitudes. En particulier, on ne distingue pas les dettes entre elles, selon qu’elles sont plus ou moins toxiques, ou selon la notation (certes pas très réaliste) de leurs émetteurs.
Max Keiser émission "KEISER Report sur RT network" (Russia Today):
"Si vous pensez que les banques britanniques ne sont pas exposées à un risque dette de 4 fois le PIB Britannique, avec des dettes complètement toxiques (sans contrepartie solvable… ah ! ah! ah! ah! … alors vous avez un gros tas de résidus de lavement qui foncent vers vous".
Ses prédictions selon Wikipédia en anglais : :
- In the September 2004 issue of The Ecologist magazine, Keiser correctly predicted the 2008 collapse of Fannie Mae and Freddie Mac when he wrote, "My guess is that the two stocks that look the likeliest to implode at the hands of derivative-wielding Wall Street financial types (and other fundamentalists) preying on a US economy made weak by cheap money are Fannie Mae and Freddie Mac."[24]
- In 2006 he correctly predicted that sub-prime mortgage-backed securities would be the cause of recession by 2008.[18][dead link][citation needed]
- In 2007 he correctly predicted the break-down of Iceland's economy in 2008.[25]
- In October 2011, during the Keiser Report, Keiser re-stated his previous prediction that Germany would return to the Deutsche Mark. In episode 192 (E192), he stated that he assisted in substantiating that prediction for posting on this page.
- On December 10, 2011 he predicted that 2012 a sovereign Nation will offer a gold-backed currency.[26]
Max Keiser - La dette de l’Angleterre atteint... par ti-guy1100
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dimanche, 11 décembre 2011
Risque systémique du système financier
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/10/dans-le...
| 10.12.11 | 15h04 • Mis à jour le 10.12.11 | 15h51
Dans les entrailles des cygnes noirs,
par Cédric Villani
[…] La France peut se féliciter d'avoir accueilli le jeune Rama Cont : vingt-cinq ans plus tard, c'est notamment grâce à lui qu'elle est à la pointe de la recherche en finance. Cont se passionne pour le risque systémique : le risque d'une catastrophe touchant tout le système financier. Il en va en finance comme dans la société : ce qui est bon pour l'individu n'est pas forcément bon pour le groupe.
"EPIDÉMIES FINANCIÈRES"
Ainsi la diversification systématique des portefeuilles, minimisant les risques individuels, accroît en revanche le risque systémique en créant de nouvelles interdépendances entre différents marchés.
Même les mécanismes de régulation, censés garantir les individus contre les investissements trop risqués, peuvent devenir de redoutables facteurs de déstabilisation collective, entraînant parfois dans une spirale infernale toutes les banques, qui, contaminées les unes après les autres, sont forcées de refuser le crédit aux individus ou aux Etats qui en ont le plus besoin.
Pour prévenir ces "épidémies financières", l'équipe de Cont fait le pari d'analyser mathématiquement leurs mécanismes de contagion.
Dans la finance moderne s'affrontent des ordinateurs qui chaque seconde, selon des algorithmes secrets, échangent des milliers d'ordres d'achat et de vente aussitôt annulés, dans un gigantesque jeu collectif que seuls quelques-uns maîtrisent et que les régulateurs publics, faute de moyens, sont incapables de surveiller.
Un monde qui paraîtrait aux financiers de 1950 aussi étrange que la physique quantique a pu l'être aux physiciens de 1900 !
Lors du mystérieux "krach éclair" du 6 mai 2010, l'indice Dow Jones avait plongé de près de 10 % en quelques minutes, avant de revenir à la normale. Cette mini-catastrophe, aussi fascinante qu'effrayante, est l'un des phénomènes que Cont et ses élèves dissèquent pour concevoir des mécanismes afin de stabiliser le système.
Une taxe sur les échanges financiers ? L'idée, soutenue par de nombreux universitaires, est rejetée par beaucoup pour des raisons idéologiques. Mais que vaut l'idéologie face à une réflexion scientifique rationnelle ?
Mathématicien, professeur à l'université de Lyon-I, directeur de l'Institut Henri-Poincaré (CNRS/UPMC)
Médaille Fields 2010
Cédric Villani
00:06 Publié dans Finance, Informatisation, Techno-Sciences | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |
samedi, 19 novembre 2011
Un vrai endettement génère une fausse croissance
Quand on cherche une solution à un problème complexe, il faut toujours partir des idées les plus simples pour en faire des outils de construction de cette solution.
C'est ce que propose cet article de Frédéric Dubessy sur ECONOSTRUM faisant suite à des déclaration de Patric ARTUS (Directeur Recherche et Etudes de NATIXIS) à Marseille
Patrick Artus prône un meilleur partage des gains des productivité
l
Patrick Artus demande plus de partage dans les entreprises (photo F.Dubessy)
[…] Le directeur de la recherche et des études de Natixis balaie l'idée d'un gouvernement qui viendrait au secours de l'économie française.
« L’État ne contribuera pas à la reprise avant au moins les cinq prochaines années. C'est le temps qu'il faudra pour ramener le déficit public à des niveaux raisonnables. Le prochain président aura un quinquennat sans marge de manœuvre au niveau des dépenses publiques. On pourra dépenser mieux mais pas dépenser moins.»
[…]
Patrick Artus va même beaucoup plus loin et voit la solution d'une sortie de crise dans un meilleur partage des gains de productivité dans les entreprises.
« Les salaires devraient augmenter comme la productivité, mais ils augmentent moins. Comme le pouvoir de négociation des entreprises est plus élevé que celui des salariés, ceci se traduit par peu d'augmentation. Les profits des entreprises ne bénéficient pas aux salariés. Elles sont des usines à fabriquer des profits qui ne servent pas à investir, ne vont pas aux salariés mais sont mis en réserve de cash. »
S'il vise particulièrement les grandes entreprises, il insiste sur le fait que
« les entreprises doivent distribuer leurs gains de productivité aux salariés.
Ce serait économiquement plus efficace. »
[…] "Aujourd'hui, les ménages arrêtent de s'endetter et continueront à se désendetter encore deux ou trois ans. Et c'est la vraie cause de la crise ! »
Le directeur de la recherche et des études de Natixis prône le fédéralisme en Europe.
« Il faut un budget européen unique voté par un parlement unique ! La zone euro dispose d'une situation globale meilleure que les USA et la Grande-Bretagne. Et malgré cela nous avons une crise qu'ils n'ont pas !
Cette anomalie vient du fait que nous avons dix-sept opérateurs dans la zone euro et donc une multiplicité d'emprunteurs qui en plus ne se financent pas entre eux. Quand on présente dix-sept émetteurs, les investisseurs font leur choix.»
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samedi, 05 novembre 2011
Revue de Presse du G20
Res Publica : Le G20, l'illusion française et les ambitions nationales
Euro. La poursuite du statu quo signifierait pour la France : accélération de la désindustrialisation, déficit public accru, politique commerciale agressive de la Chine sous couvert de"soutien" financier.
Pékin fait la sourde oreille aux demandes de réévaluation du yuan, qui pose un problème de compétitivité insurmontable aux Etats-Unis et à l'Europe. Plus de 20% des exportations chinoises sont absorbées par l'Europe. Une occasion pour celle-ci de demander un rééquilibrage des "termes de l'échange" ?
- En vérité, la Chine, entrée sans contrepartie à l'OMC en 2001, peut contempler le chemin parcouru avec satisfaction. En octobre 2011, elle a mis un pied dans la "forteresse" euro qui devait protéger les Européens et faire de l'Europe un acteur géostratégique de premier plan. La Chine a les cartes en main et ne se préoccupe guère des règles que les Occidentaux font semblant de lui demander de respecter. Elle peut s'appuyer pour cela sur une alliance objective avec l'Allemagne, dont la politique mercantiliste conduit à des déséquilibres continentaux majeurs. Se rappelle-t-on du temps où les Chinois étaient regardés avec condescendance ("A nous les industries de l'intelligence, à eux les industries à faible valeur ajoutée") ? C'était il y a à peine dix ans…
- Les déséquilibres commerciaux, à l'origine de la crise. Les excédents commerciaux démesurés de la Chine et de l'Allemagne sont la traduction de leur compétitivité industrielle, mais aussi de la pression qu'ils exercent sur leur demande intérieure et de leur stratégie préparant le choc à venir du vieillissement de leur population.
- Le rééquilibrage du monde passe par une relance de la consommation intérieure de ces deux pays. Y sont-ils prêts ?
- Sinon, la sortie de l'euro et des politiques de protections commerciales contre la Chine seront les seules politiques raisonnables pour rééquilibrer les "termes de l'échange".
- Aucun pays ne peut assister impuissant à la destruction de son appareil productif. Du moins si ses "élites" sont davantage attachées aux intérêts de sa population qu'à ceux des multinationales et de la nouvelle oligarchie mondiale.
Finance. Tout se passe comme s'il était impensable de neutraliser la prédation du système financier sur l'économie.
- Le président Obama a déçu ses partisans les plus sincères aux Etats-Unis par ses concessions aux lobbies financiers.
- Les institutions financières mènent le bal et tiennent la plume, pour l'essentiel, des plans de sauvetage bancaires déjà réalisés et de ceux à venir.
- Elles ont non seulement échappé au coût de la crise, mais elles ont aussi pris l'ascendant sur les Etats grâce à la crise des dettes publiques, qui trouve pourtant son origine dans celle des dettes privées.
- Rien ne sera possible tant qu'un démantèlement du "complexe financier" ne sera pas engagé. Gageons qu'un gouvernement qui trouverait les ressources morales de s'opposer à la finance retrouverait non seulement sa dignité mais aussi l'estime des peuples.
Voir le texte sur le site du Monde, ainsi que les réponses des autres fondations.
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Georges Ugeux : Cannes : la blessure de l’Euro est-elle mortelle ?
Une union monétaire, fut-elle imparfaite, n’est pas réversible et les signataires du traité de Maastricht l’avaient bien compris.
En aucun cas, le non-respect des critères de Maastricht ne permet la sortie de l’Euro. D’autres sanctions sont prévues.
En forçant Papandreou de soumettre la question de l’Euro dans son referendum, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont remis en question un des éléments constitutifs de l’Euro, sa pérennité, en ouvrant une porte de sortie.
Que faire pour éviter cette issue fatale?
- Confirmer de manière solennelle qu’en aucune circonstance les dispositions des traites ne seront amendées pour permettre une sortie. Changer de devise est une décision irréversible.
- Définir les grandes lignes des mesures qui accompagneront la gouvernance de l’Euro : que ce soit la transformation du FESF en un vrai Fonds Monétaire Européen doté des moyens de gérer et surtout d’anticiper les crises, ou par d’autres moyens, il devient urgent de doter l’Eurozone d’une vraie gouvernance et d’une capacité d’intervention. Ceci implique une règlementation robuste et applicable du secteur financier et des marches de capitaux
- Dégager progressivement la Banque Centrale Européenne des risques qu’elle a accumules ces deux dernières années pour la repositionner dans son rôle de banque centrale
- Doter la Banque Centrale Européenne ou l’Autorité Bancaire Européenne de vrais pouvoirs règlementaires sur le secteur bancaire afin d’assurer le traitement cohérent des risques bancaires a travers l’Eurozone, en collaboration avec l’International Financial Reporting Standard Foundation
01:10 Publié dans Géopolitique, Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |
mardi, 01 novembre 2011
La loi qui a déchaîné la haine de Wall Street envers Obama
15:21 Publié dans Finance, Gouvernance, Rapports de force | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |