samedi, 22 mars 2014
Allez voter, mais méditez …
"Alexandre Dorna, professeur à l’université de Caen et élu local, analyse le pouvoir politique local comme porteur par essence de l’abus de pouvoir.
Par sa structure oligarchique et « pseudo-pluraliste », par la manière dont est organisé le processus politico-administratif, le pouvoir municipal est analysé comme un potentat de fait, sans possibilité de contre-pouvoir réel et où le respect de l’esprit démocratique au niveau local ne dépend finalement que de la personnalité du maire.
En effet, dans une Municipalité le pouvoir est concentré autour :
- du Directeur Général des Services
- des Responsables Financiers de la Mairie
- et de l'Adjoint aux finances, s'il s'entend bien avec le Maire
Alexandre Dorna esquisse des mesures institutionnelles pour démocratiser la vie politique locale :
- lutte contre le cumul de mandats et le carriérisme politique,
- instauration d’une proportionnelle intégrale,
- renforcement du statut de l’opposition"
Le Citoyen face aux abus de pouvoir (Dorna) par fameli
http://www.dailymotion.com/video/k752wlseVnBK8khDZM?start...
Une série de vidéos sur l’abus de pouvoir (2007) avec la participation d'Anticor à retrouver sur http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-citoyen-face-aux-abus-de-33209
22:03 Publié dans Gouvernance, Rapports de force, Société et Justice, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |
vendredi, 17 janvier 2014
Le coût du capital est aussi trop cher
Depuis longtemps on a droit à la rengaine du coût du travail en France qui est trop élevé.
On oublie malheureusement bien souvent que le coût du capital au niveau mondial et en France est aussi excessivement cher.
En France, le bipartisme fait qu’on ne peut abaisser que l’un à l’exclusion de l’autre. Et dans les 2 camps on n’est guère à la pointe de l’innovation qu’avec des mots, pour faire du Marketing. Avec des dirigeants loin d’avoir la capacité d’anticiper les tendances du marché, et au contraire, plutôt en train de leur courir après.
Que l’on abaisse l’un ou l’autre, les capacités d’innovation à rythme élevé et ciblé sur des débouchés à haute rentabilité, des élites françaises, restent trop faibles pour espérer un retour de situation spectaculaire et des résultats tangibles avant longtemps.
Méditons avec Rob Enderle, sur les choix et objectifs d’investissement de Michael DELL qui vient de racheter un nombre conséquent d’actions de son entreprise pour en redevenir l’entrepreneur dirigeant, et échapper à la dictature des actionnaires mais aussi dégraisser son Marketing et ses équipes de vente aux Etats-Unis et en Europe !
Les trois défis de Dell en 2014
Le Monde Informatique du 30/12/2013
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-tro...
Notre confrère d'IDG, Rob Enderle, a eu une grande discussion avec Michael Dell lors de la conférence DellWorld 2013 à Austin.
Les deux hommes se sont notamment entretenus sur les changements qu'allait apporter la privatisation du constructeur texan.
[…]
« Depuis qu'il n'est plus redevable aux actionnaires et aux résultats trimestriels, le constructeur semble se focaliser sur l'innovation et sur le renouvellement de son engagement auprès de ses clients et de ses partenaires. À longs termes, cela devrait faire de Michael Dell un meilleur CEO et de Dell une meilleure entreprise », estime Rob Enderle qui voit le renouveau du constructeur s'axer autour de trois points.
1 - L'innovation : les robots, les scanners et Watson
« J'ai partagé avec Michael Dell ma conviction que les robots, les scanners 3D, les systèmes intelligents et les supraconducteurs sont en concurrence pour devenir les prochaines grandes innovations de l'IT. Google travaille avec acharnement sur les robots, HP sur les imprimantes et les scanners 3D et IBM sur l'intelligence artificielle avec son programme Watson. J'ai demandé à Michael Dell quels étaient ses plans pour faire partie de cette course.
Alors qu'il n'a ni confirmé ni infirmé travailler sur une de ces choses, il a souligné qu'avec la privatisation, Dell allait gagner 1 milliard de dollars supplémentaire chaque année. Cet argent sera consacré au rachat de la dette et à de gros paris sur l'avenir, incluant ou non les technologies mentionnées plus haut. Depuis que Dell fait office de référence sur la manière de racheter des sociétés, l'acquisition d'entreprises déjà avancées dans certains secteurs est une possibilité clairement envisagée.
Dell est maintenant libre de créer une nouvelle vague et le dirigeant semble heureux de pouvoir anticiper les tendances du marché plutôt que de courir après ».
2 - Garder des clients heureux est plus facile sans actionnaires
« Les gens ne se rendent pas compte que le CEO d'une société cotée est là pour équilibrer ses intérêts au sein d'un certain nombre de clients importants. Cela inclut principalement de répondre aux demandes des actionnaires qui exigent toujours des dividendes plus élevés. Le CEO ne se préoccupe pas franchement de la satisfaction du client, des employés ou de la pérennité de l'entreprise. C'est ainsi que Mark Hurd obtenait de très bons résultats en tant que CEO d'HP même si l'entreprise était paralysée. De plus, la rémunération des CEO est souvent liée au cours de l'action, cela les pousse à faire des choses stupides pour assurer la rentabilité de l'entreprise. En privatisant sa société éponyme, Michael Dell n'a plus qu'à se soucier de la satisfaction des clients et de ses partenaires. Et même s'il existe une légère tension entre ces deux groupes, elle est moindre que celles créée par les investisseurs. En conséquences, je reçois beaucoup moins de plaintes sur Dell, ses clients ont l'air beaucoup plus heureux.
Certes, cette sympathie est en partie due au désamour des anciens clients de Sun chez Oracle qui fait bonne presse aux concurrents mais le focus de Dell sur les clients n'est pas passé inaperçu. De plus, cela arrive avant que les grands changements apportés par la privatisation soient mis en place. Le constructeur veut ainsi transformer ses partenariats en avantages concurrentiels.
Alors que la plupart de ses concurrents s'attaquent à chaque opportunité du marché, aussi petite soit-elle, Dell compte prendre certaines précautions dans ce combat. Cela est principalement vrai au niveau des services web. Sur ce secteur, l'entreprise texane compte adopter une stratégie qui la différencie des autres firmes.
Plutôt que de les considérer comme des concurrents potentiels et d'entrer en guerre avec elles, Dell traite les sociétés de services web comme des clients lambdas, ce qui semble porter ses fruits : elles favorisent Dell pour leurs serveurs. Il est vrai que les sociétés n'aiment pas acheter du matériel à leurs concurrents. Cela donne à Dell un net avantage concurrentiel, du moins en ce qui concerne les entreprises qui comme lui font à la fois des serveurs et des services web.
Certaines sociétés de services web étaient d'ailleurs prêtes à développer leurs propres solutions matérielles. Suite à son changement de politique, Dell peut leur offrir une meilleure alternative en leur apportant des services et de l'expérience. Elles obtiennent ainsi un résultat plus fiable avec un coût de possession moindre ».
3 - Être CEO d'une entreprise non cotée est beaucoup plus facile
« J'ai remarqué que les CEO des entreprises cotées, ont tendance à faire trois choses : se surmener (Steve Jobs), se concentrer uniquement sur le cours de l'action et nuire à l'entreprise (Mark Hurd), ou prendre le poste pour acquis et seulement en collecter les avantages (Carly Fiorina chez HP).
Ces exemples sont extrêmes mais souvent vous trouverez un mélange de ces trois défauts chez la plupart des chefs d'entreprises cotées. En tant que fondateur, Michael Dell ne devrait pas être tenté par les deux derniers problèmes énoncés. De plus, le surmenage et l'obsession du cours de l'action sont souvent propres aux entreprises cotées.
Le plus grand avantage d'une entreprise non cotée est qu'elle permet à son CEO de réfléchir aux moyens de faire progresser l'entreprise et d'être un meilleur gestionnaire. L'amélioration des relations avec les clients et les partenaires ou des produits plus innovants ne sont pas les seules promesses de la privatisation de Dell. Le résultat final est surtout une direction beaucoup plus forte et donc un constructeur, lui aussi renforcé. »
À propos de Rob Enderle
Rob Enderle est président et analyste principal du groupe Enderle. Il était auparavant, directeur de recherche pour Giga Information Group et Forrester Research. Il a également travaillé pour IBM aussi bien dans l'audit interne, l'analyse concurrentielle, le marketing, la finance et la sécurité. Actuellement, Rob Enderle écrit sur les nouvelles technologies, la sécurité et Linux pour différentes publications et apparaît dans des émissions de télévision américaines sur CNBC, FOX, Bloomberg et NPR.
14:37 Publié dans Capital et Travail, Gouvernance, Innovation | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |
lundi, 14 octobre 2013
Michel VOLLE : POUVOIR et AGIR
http://michelvolle.blogspot.fr/2013/09/pouvoir-et-agir.html
Pour toute décision, la réflexion devrait s'appuyer sur des connaissances techniques exactes. Le vrai stratège est ce celui qui connait le terrain et sait en tirer l’orientation judicieuse.
Portraits incisifs des politiques et … des hauts-fonctionnaires, par Michel VOLLE :
Comme je refuse la sacralisation du pouvoir qu'implique le mot « hiérarchie », je n'accorde à ces personnes que le respect qui est dû à tout être humain. J'admire certes celles qui remplissent sérieusement leur mission, mais ni plus ni moins que les artisans, ingénieurs, médecins etc. qui font bien leur métier.
Mais la plupart des politiques que j'ai observés répondent au portrait que voici :
- Ce sont des êtres vigilants et vifs, capables d'anéantir d'une repartie foudroyante l'interlocuteur imprudent. Les plus expérimentés d'entre eux (un Defferre, un Pasqua) se meuvent avec un naturel animal dont l'esthétique n'est pas sans charme.
- Ils vivent dans le monde psychosocial que structurent les pôles et réseaux de l'autorité, de la légitimité et de l'influence. Par contre le monde des choses, qui sont pour l'intention humaine appui ou obstacle, ne les intéresse pas : ils n'ont sans doute jamais soulevé un sac de ciment, jamais senti le poids de la terre en maniant la pelle et la pioche, jamais rencontré les obstacles qui s'opposent à un programmeur. Ils estiment que les choses n'ont pas à manifester une existence autonome. Un stylo qui se refuse à fonctionner est immédiatement jeté, un ordinateur indocile les exaspère.
- Ils sont attirés, comme les insectes le sont par une lampe, vers les positions de pouvoir du haut desquelles ils pourront gouverner les hommes, et à travers eux les choses, par le moyen de la seule parole. Ces positions étant plus rares que les candidats les politiques se trouvent en concurrence. Certains d'entre eux utilisent la cocaïne pour accroître leur vigilance et leur vivacité : à court terme cela les aide à vaincre, peu leur importe alors si à long terme elle les fera sombrer dans la paranoïa, l'agressivité et l'impuissance.
- Il se peut que la quête du pouvoir ait, outre le ressort psychosociologique, un ressort métaphysique encore plus puissant : les hommes de pouvoir, j'en ai fait l'expérience, blêmissent quand la mort est évoquée au détour d'une conversation. Si leur horizon ignore le long terme, c'est parce qu'il contient la perspective de la décrépitude et de la mort.
- Dans l'attente du combat il leur faut accumuler des forces, et celles-ci résident dans l'image de soi qui se grave dans l’œil des autres. L'« effet d'annonce » est ainsi le grand souci du politique. J'ai vu cela de près dans ce cabinet ministériel : les ministres, y compris le premier d'entre eux, se disputaient l'annonce d'une « mesure » a priori populaire, et se refilaient comme une patate chaude celle d'une « mesure » qui risquait d'être impopulaire.
- Une fois la « mesure » prise, annoncée et publiée, sa mise en exécution ne les intéressait par contre aucunement. C'est ainsi que le gouvernement, chargé en principe du pouvoir exécutif, le délaisse pour s'emparer de la mission législative (il a le monopole de fait des « textes » soumis au parlement) qui, seule, attire l'attention des médias.
- Ce relais étant opportun, il faut attirer les caméras. L'« hommage aux victimes », exercice qui n'exige aucun effort et éveille l'émotion, est donc abondamment pratiqué. Le soldat tombé au combat est gratifié d'une cérémonie aux Invalides, les écoliers broyés dans un autocar sur un passage à niveau auront droit à un ministre sur le visage duquel la gravité de rigueur luttera avec le sourire de connivence adressé aux journalistes.
La suite c'est avec les "hauts-fonctionnaire" .... http://michelvolle.blogspot.fr/2013/09/pouvoir-et-agir.html
Et pour conclure ce billet, ce dernier extrait :
Les « hommes de pouvoir » m'apparaissent donc pour la plupart, quelque talent qu'ils puissent manifester, comme des infirmes mus par la peur de la mort et auxquels manque la sensibilité aux conditions que la nature impose à l'action. Le mécanisme des institutions conduit ces êtres mutilés à des fonctions stratégiques qu'ils usurpent, car le seul vrai stratège est celui qui, connaissant le terrain, sait y trouver l'orientation judicieuse.
Du même auteur : “El parador”
16:19 Publié dans Gouvernance, Satire sociale | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |
mardi, 04 décembre 2012
Le pays de la potion magique …
Une synthèse du “mal français”, et à défaut de recette miracle, une invocation au “sursaut des élites” ?”Quand le médicament rend le patient plus malade, il faut en prendre un autre ou changer de docteur",
a plaidé dimanche le travailliste Ed Balls, ministre des Finances du cabinet fantôme d'opposition…
POINTS DE VUE paru dans Les Echos :
catégories : IDÉES POINTS DE VUE
Florange au pays de la potion magique
de Michel Drouet
Les Echos du 04/1 http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0202425000561-...
L'idée de nationalisation du site de Florange a heureusement fait long feu. Son succès dans l'opinion et dans la classe politique, quasi unanime, a montré une fois de plus le goût des Français pour les solutions miraculeuses.
- Alfred Sauvy en son temps se gaussait du concept de « miracle allemand » pour nommer le redressement de l'Allemagne après 1945, qui, dans l'esprit des français, ne pouvait pas procéder de l'intelligence et du travail des allemands, mais plutôt d'une intervention quasi divine.
Depuis des décennies, longue est la liste des potions magiques administrées au pays pour résoudre le problème de la croissance et du chômage :
- nationalisations,
- retraite à 60 ans,
- 35 heures,
- emplois subventionnés,
- recrutement excessif d'agents publics,
- endettement sans fin de la puissance publique…
Toutes ces médications ont débouché sur le fiasco actuel de
- la crise de la dette,
- de la dépression,
- du chômage de masse
- et de l'extension de la pauvreté, phénomènes qui touchent avant tout les plus vulnérables.
Plutôt que d'essayer de faire des miracles, pourquoi ne pas s'être efforcés de mener des politiques structurantes et construites pour soutenir la croissance et l'emploi ?
Pourquoi, en plus de trente ans de chômage de masse, les gouvernements successifs de gauche comme de droite ont-ils été incapables de mettre en place un service de l'emploi efficace pour former et assister les chômeurs dans leur recherche d'une activité, à l'image de ce qui se pratique dans les pays du nord de l'Europe ?
- Quelle hypocrisie nous conduit à supporter depuis des années un marché du travail où les uns sont surprotégés et les autres hyperprécarisés ?
- Pourquoi la recherche publique et les grands organismes ne travaillent-ils pas plus avec les entreprises petites ou grandes pour développer leur capacité de croissance et de création d'emplois ?
- Pourquoi l'Education nationale ne prend-elle pas les moyens de lutter contre l'échec scolaire et de dispenser des formations adaptées aux besoins des gens et du pays ?
- Pourquoi le secteur public consomme-t-il 56 % du PIB contre 46 % en Allemagne, sans service supérieur rendu aux citoyens et aux entreprises ?
- Pourquoi le climat et l'environnement ne sont-ils pas plus favorables en France pour ceux qui innovent dans le privé et le public, développent des projets dans les deux secteurs et créent des entreprises ?
En vertu du principe de subsidiarité, ces sujets sont à aborder avec détermination par un Etat stratège dans le cadre de larges concertations, les problèmes de fermeture de sites devant relever de la compétence d'institutions efficaces et décentralisées.
Depuis des années, le pays hésite à traiter ces problèmes de fond. Seules des réponses élaborées collectivement avec méthode et mises en oeuvre avec constance dans la durée permettront
- de stimuler la croissance,
- de lutter contre le chômage
- et d'éviter la destruction d'emplois, en particulier dans l'industrie.
Dans le cas de Florange, à cette approche organisée, le pays et ses gouvernants ont préféré agiter l'idée de la nationalisation et la recherche précipitée de partenaires industriels pour finalement renoncer sous l'oeil goguenard de la planète.
Avec cette histoire malheureuse qui ne manquera pas de nourrir la propagande des partis extrémistes, la France a fait un accès de fièvre de plus, mais les problèmes demeurent. Il serait temps de les affronter avec de vraies solutions.
Michel Drouet
Michel Drouet est ancien administrateur de l'Insee
13:34 Publié dans Économie, Gouvernance, Stratégies Mondiales, Travail, Retraites, Chômage | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |
mercredi, 17 octobre 2012
BCE, Système européen TARGET et dettes souveraines
http://www.project-syndicate.org/commentary/the-ecb-s-sec...
Hans-Werner Sinn
Hans-Werner Sinn is Professor of Economics at the University of Munich and President of the Ifo Institute for Economic Research. He also serves on the German economy ministry’s Advisory Council. Hi…
[…] les marchés internationaux n’ont financé aucun de ces pays (Irlande, Grèce, Portugal, Espagne, Italie) de manière importante ces trois dernières années. Ils ont été financés par la Banque centrale européenne (BCE). Le système de règlement bancaire TARGET, jusqu’à présent ignoré par les médias, montre que la BCE a été beaucoup plus impliquée dans les plans de sauvetage qu’on ne le pense généralement.
Mais la BCE ne souhaite plus aujourd’hui poursuivre dans cette voie et voudrait que les membres de la zone euro prennent le relais.
[…]
A la fin de l’année dernière, la masse monétaire de la zone euro s’élevait à 1070 milliards d’euro, dont 380 milliards étaient absorbés par les prêts accordés aux GIPS. Continuer à financer les déficits des comptes courants de ces pays, à hauteur de 100 milliards d’euro environ par an, signifie que la totalité de la base monétaire de la zone euro serait consommée dans un délai de 6 à 7 ans.
Pour sortir de cette impasse, la BCE souhaite que la Facilité Européenne de Stabilisation Financière (FESF) prenne le relais, et certains pays demandent même la création d’euro-obligations. Mais cette option ne ferait que prolonger le financement communautaire des déficits de la balance des comptes courants des GIPS, en cours depuis quatre ans, pour deux ans de plus. En finale, soit l’euro s’écroulera, soit une Union de transfert sera établie dans l’Union européenne, par laquelle les déficits des comptes courants seront financés par des donations entre pays membres.
01:22 Publié dans Finance, Gouvernance, Régulation | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |