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vendredi, 28 mai 2010

Réformer les régimes de retraite - Synthèse du rapport Terre Nova du 28 mai 2010

http://www.tnova.fr/images/stories/publications/essais/re...

A) Les besoins

Sur le plan de la justice sociale, améliorer :

  • Équité entre actifs et retraités
  • Équité entre retraités

Sur le plan de la crédibilité :

Un bouclage financier pérenne de nos retraites ne peut être assuré qu’en prenant des mesures contraignantes

  • allant de, baisser les pensions des retraités,
  • à, prélever plus ou plus longtemps les actifs.

Ce bouclage en effet ne pourra pas être obtenue par

  • une hypothétique “Croissance”, simple indice d’appréciation de la conjoncturel économique
  • la taxation des stock-options, simples instruments d’appréciation de plus-values financières, plus souvent liées aux spéculations qu’aux développements de l’économie réelle.

L’équilibre actuel est fondé sur une répartition du temps de vie moyen en :
– 21 ans d’études
– 40 ans de vie active
– 20 ans de retraite

B) Les 8 points de la réforme proposée par le rapport

1. Le besoin de financement du système de retraite, important mais gérable, ne doit pas masquer les défaillances de son architecture : le rapport propose une réforme globale, « paramétrique » mais aussi « systémique ».

Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) pointe un besoin de financement de l’ordre de 2 points de PIB en 2050 (entre 1,7 et 3 selon les scénarios), avec une forte dégradation à court terme, de l’ordre de 1 point de PIB dès 2010 soit 20 milliards d’euros. (1,7 point de PIB  si on ajoute le déficit implicite du régime des fonctionnaires, noyé dans le budget de l’état).

Avec un déficit du budget aujourd’hui de 8% du PIB, la question de la résorption de la dette de l’état est beaucoup plus préoccupante que le financement des retraites.

Ces paramètres économiques des retraites ne doivent donc pas occulter les besoins de révision de l’architecture du système de retraites (point 6).

2. Sur la réforme « paramétrique », il y a un angle mort de la réflexion : l’objectif de solidarité
intergénérationnelle que se fixe le système. Le rapport propose un objectif de parité de
niveau de vie entre retraités et actifs.

Quel est le niveau de vie que la collectivité veut garantir aux retraités ?
- La parité de niveau de vie qui garantit aux retraités qu’ils pourront profiter de ce temps dans les mêmes conditions que lorsqu’ils étaient actifs.

Le niveau de vie des retraités est aujourd’hui de 106% de celui des actifs.
Le taux de pauvreté est de 12% chez les jeunes actifs, contre 4% seulement chez les retraités.

A court terme, la logique est donc de

  • faire contribuer les retraités aisés d’aujourd’hui, au même titre que les actifs, au bouclage financier du système
  • ne pas mettre à contribution les salaires déjà soumis à des cotisations élevées

Si des recettes complémentaires sont nécessaires la taxation du patrimoine aurait l’avantage de mettre à contribution toutes les générations.

A long terme, en revanche, les pensions relatives vont régresser.

Si rien n’est fait, le niveau de vie relatif des retraités va descendre à 78% en 2050. Ce serait la « double peine » pour les actifs d’aujourd’hui : des efforts importants pour maintenir les retraites d’aujourd’hui à un niveau élevé, et leur propre retraite amputée demain.

L’objectif de parité commande que

  • les efforts supplémentaires de réforme ne pèsent pas sur le paramètre « niveau de pension » : ce sera aux actifs de demain de les porter.

Il nécessite aussi

  • des mesures de soutien pour les retraites à venir des classes moyennes et populaires.

3. Concrètement, pour répondre au besoin de financement à court terme, le rapport
propose
:
- L’alignement de la fiscalité des retraités aisés sur les actifs.
- La taxation des niches sociales.
- La taxation des revenus du capital (majoration de la CSG « patrimoine »).

4. Et pour répondre au besoin de financement à long terme, le rapport propose :
- Une augmentation progressive de la durée de cotisation à partir de 2020.
- La réforme indissociable du marché du travail : pénibilité, séniors et « déconcentration » du travail.

5. Le recul de l’âge légal doit en revanche être écarté.

6. Au-delà des efforts paramétriques, le rapport insiste sur la réforme de l’architecture du système de retraite. Il propose une grande réforme « systémique ».

7. Pour répondre à ces défaillances « systémiques », le rapport propose six solutions
nouvelles :
- Vers un régime unique en compte personnel.
- Plus de redistributivité dans notre système assurantiel.
- Un « FRR seconde génération ».
- Plus d’égalité sur le marché du travail.
- L’avènement de la retraite à la carte.
- La gestion personnalisée des temps de la vie : vers une « banque du temps ».

8. Pour réformer les retraites, le rapport insiste sur un préalable méthodologique :
- Cesser de « saucissonner » les enjeux : pour une réforme globale de long terme.
- Ne pas passer en force : pour un « pacte social » sur les retraites.
- Ne pas précipiter la décision : pour un temps long de la négociation.

12:58 Publié dans Travail, Retraites, Chômage | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 21 mai 2010

Le diable par la queue – Musique de Georges Delerue

dimanche, 09 mai 2010

Maastricht - Article 104

http://contre-la-pensee-unique.org/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Allais
http://allais.maurice.free.fr/
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/messages_recus/La_c...
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?200...

Banque_centrale Rôle et fonctionnement de la politique monétaire

Les banques centrales implémentent la politique monétaire au moyen de différents éléments, comme :

  • la fixation des taux directeurs ; la fixation des niveaux de réserves obligatoires (RO) ;
  • les opérations d'open market ;
  • les interventions sur le marché des changes.

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Central_bank

A central bank, reserve bank, or monetary authority is a banking institution granted the exclusive privilege to lend a government its currency.

Like a normal commercial bank, a central bank charges interest on the loans made to borrowers, primarily the government of whichever country the bank exists for, and to other commercial banks, typically as a 'lender of last resort'.

However, a central bank is distinguished from a normal commercial bank because it has a monopoly on creating the currency of that nation, which is loaned to the government in the form of legal tender. It is a bank that can lend money to other banks in times of need.[1]

Its primary function is to provide the nation's money supply, but more active duties include controlling subsidized-loan interest rates, and acting as a lender of last resort to the banking sector during times of financial crisis (private banks often being integral to the national financial system).

It may also have supervisory powers, to ensure that banks and other financial institutions do not behave recklessly or fraudulently.

Most richer countries today have an "independent" central bank, that is, one which operates under rules designed to prevent political interference.

Examples include the European Central Bank (ECB) and the Federal Reserve System in the United States.

Some central banks are publicly owned, and others are privately owned. For example, the United States Federal Reserve is a quasi-public corporation.[2]

16:19 Publié dans Finance | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banque centrale | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 03 mai 2010

Google pourrait racheter la Grèce

Futur. Publié sur Gizmodo.fr par fred le 03 mai 2010 à 12:34

http://www.gizmodo.fr/2010/05/03/google-pourrait-racheter...

La Grèce a été sauvée par l’Union Européenne.

Mais dans un monde où certaines multinationales sont plus puissantes que certains états, elle aurait tout aussi bien pu être rachetée par une entreprise.

Et si Google avait racheté la Grèce pour la sauver de la faillite?

Incongru? Pas tant que ça.

Comme plusieurs multinationales de premier plan, Google dispose de suffisamment de liquidités pour pouvoir éponger en payant comptant les dettes de pas mal de petits pays. Et quand quelqu’un rachète vos dettes, vous devenez son débiteur. Parfois dans tous les sens du terme.

Quand les entreprises multinationales commenceront-elles à mener des O.P.A. sur des pays pour mieux les contrôler et les influencer au profit de leurs besoins propres? Dans certaines républiques bananières, c’est déjà le cas de manière officieuse. Mais à l’avenir, on peut imaginer que ce genre de rachat devienne officiel. Après tout pourquoi pas? Les nations ne sont jamais que le vestige des précédents millénaires, et dans les faits, le monde globalisé s’affranchit des frontières des Etats dans bien des domaines.

Nous sommes aujourd’hui citoyens de pays, mais pour combien de temps encore? Le jour où nous appartiendrons aux entreprises n’est peut-être pas si lointain. C’est d’ailleurs la thèse développée par Max Barry dans son roman Jennifer Gouvernement. En guise de nom de famille, les individus portent le nom de l’entreprise qui les emploie. L’auteur décrit un monde dans lequel le marketing guerrier est poussé à outrance (si vous avez envie de lire le livre traduit de l’anglais, il est disponible en français chez Amazon et à la Fnac). A côté, le No Logo de Naomi Klein ressemble à un conte pour enfants.

Posséder un pays, c’est pouvoir créer un système politique (la Première République Numérique de Cyber-Grèce), battre sa monnaie (des Googlar$?), émettre des passeports et promulguer des lois (au hasard sur la conservation des données, les croisements de fichiers, la suppression de la vie privée en ligne).

On pourrait imaginer que certaines entreprises acquièrent des pays pour sécuriser des ressources rares (par exemple des matières premières employées dans la fabrication de micro-processeurs) ou des sites stratégiques (par exemple pour lancer des satellites privés ou contrôler des câbles sous-marins trans-océaniques).

L’étape suivante est bien sur la guerre entre ces entreprises devenues états souverains. Une sorte de retour au Moyen-Age, le marketing et l’arme atomique en plus. Imaginez un peu Samsung contrôler la Bourgogne et Apple régner en Avignon.

Oui, vous avez raison de commencer à trembler. Cet avenir est tout à fait possible. [image source]

22:44 Publié dans Finance | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : o.p.a. sur pays | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |