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mercredi, 25 juillet 2012

Risque systémique - Dernière lettre de Graham Summers & assortie interview Olivier Demarche 10 juillet sur la récession

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http://reflets.info/le-lapin-le-lapin-le-lapin/

it’s clear now that the world is entering a period of wealth destruction. Europe is in the midst of a sovereign debt crisis. History tells us that this will entail more than one sovereign nation going belly-up. Indeed, I believe that we’ll see ALL of the PIIGS as well as France stage sovereign defaults in the coming months.

After that will come Japan, then finally the US. By the time the smoke clears, we will have seen systemic collapse.

This will mean:

1) Many major banks disappearing, as well as numerous potentially lengthy bank holidays (think Argentina in 2001)

2) Multiple sovereign defaults as well as broad economic contractions and their commensurate unemployment/ civil unrest/ erasure of retirement accounts/ pensions (this process has already begun in some US municipals, e.g. San Bernandino and Stockton California as well as Harrisburg Pennsylvania).

3) Possibly new currencies being introduced or new denominations of currencies (say one new unit being worth 1,000 of the old one)

4) Massive wealth destruction to the tune of tens of trillions of Dollars (think MF Global i.e. the money is gone… only systemically… in fact we just had another such instance with PF)

5) A global contraction that will result in new political/ power structures being implemented as well as the breakup of various countries/ unions.

6) Very serious trade wars to begin (see Obama’s recent attack on China) and very possibly a real war.

If the above make you frightened, you’re not alone. As I’ve dug deeper and deeper into the inner workings of the global financial system over the past months, the information I’ve come across has only gotten worse. I’ve been holding off writing all of this because up until roughly April/May it seemed possible that the world might veer towards another outcome.

I no longer view this to be the case. I am almost certain that what I’ve written above will come to pass. I know that much of what I’ve written to you in the past could be labeled as “gloom and doom.” However, I want you to know that I do not use the words “systemic collapse” lightly. Indeed, I wish I wasn’t mentioning them now, but I’d be doing you a disservice not to bring them up because we’re well on our way towards it.

 

Interview de Olivier Delamarche

04:18 Publié dans Économie, Finance, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |

samedi, 14 juillet 2012

SLATE.fr Le scandale du Libor aura-t-il enfin raison de la crédibilité des banques?

http://www.slate.fr/story/59239/banque-scandale-libor-cre...

Pendant des années, l'un des taux mondiaux de référence (Libor) a été manipulé délibérément par de grandes banques anglaises... dans leur seul et unique intérêt.

Le Libor (London Intebank Offered Rate, ou taux interbancaire) ne vous intéresse pas? Peut-être – mais sachez bien que lui s’intéresse à vous. Il y a certes bien peu de chance pour qu’un Américain moyen fasse une demande de prêt interbancaire à Londres; reste qu’une large gamme d’autres instruments financiers prend ce taux pour référence.

Les prêts à taux d’intérêts variables (prêts étudiant privés, crédits auto, emprunts-logement à taux ajustables, cartes de crédit, etc.) doivent être indexés sur un repère fondamental indiquant les coûts globaux des financements au sein du système financier. Il s’agit souvent du «taux de base» fixé aux Etats-Unis, mais le Libor fait lui aussi fréquemment figure de repère.

Si – comme tendent à le prouver de plus en plus d’élémentsle Libor a été manipulé délibérément (et pendant plusieurs années) par certaines banques, alors des millions de personnes ont bel et bien fait l’acquisition de produits financiers (de tous types) à un taux d’intérêt inadéquat. Des personnes innocentes ont été injustement délestées de larges sommes d’argent, tandis que d’autres ont profité d’aubaines tout aussi importantes – et tout aussi injustes. La structure de base du système financier mondial s’avère une fois de plus totalement inadaptée à sa fonction.

Des données fantaisistes

Le Libor est calculé par Thomson Reuters (agence de presse spécialiste de l’information financière) pour la British Bankers’ Association, à partir des informations fournies par les banques faisant partie de la BBA. Ces informations ne s’appuient pas sur les taux réels des prêts interbancaires: les banques se contentent de réaliser une estimation de ce qu’elles devraient débourser en cas de transaction. Les estimations les plus faibles et les plus élevées sont écartées, on réalise la moyenne du reste – et c’est ainsi que l’on obtient le Libor.

Vous estimez peut-être que les données économiques de ce type sont loin d’être solides - et vous avez raison. Car c’est là une simple supposition, pas une véritable mesure. Elle est formulée par une association professionnelle, pas par un organisme de régulation. Elle est par ailleurs auto-déclarée, et ne s'appuie donc sur aucune donnée librement accessible. Au fil des décennies, le Libor a toutefois fini par occuper un rôle fondamental dans la conduite des transactions économiques. Dans un monde de grandes sociétés de services financiers aux multiples facettes, les excentricités inhérentes au processus de détermination du Libor ne pouvaient que se terminer en conflit d'intérêt. Au sein d’une même banque de la BBA, une division pouvait fonctionner normalement, et diffuser ses données Libor quotidiennes sans se mêler des affaires des autres – tandis qu’une autre négociait des contrats d'échange de taux d'intérêt, des contrats à terme sur devises ou d'autres produits dérivés. Précisons que le succès ou l'échec futur de certaines de ces transactions pouvaient tout à fait dépendre d'une hausse ou d'une baisse du Libor. Seulement, voilà: ce dernier n'est pas une donnée extérieure aux activités des banques, et il est tout sauf une évaluation objective. Une banque pouvait ainsi tenter d'adapter les données qu'elle fournissait à l'agence Reuters aux besoins de sa salle de marchés, plutôt que de lui communiquer des estimations de bonne foi.

Manipulations

Or, selon les premières conclusions des enquêtes menées aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, c'est très précisément ce qui s'est passé. A ce stade, la grande majorité des informations compromettantes dont nous disposons proviennent d'une seule banque: Barclays. Non parce qu'elle était la seule à tricher, mais bien parce que ses dirigeants ont décidé de balancer leurs confrères en coopérant avec les enquêteurs. Pour l'heure, les meilleurs documents relatifs au scandale demeurent cette série d'emails désopilants que se sont échangés les traders de la banque et les employés chargés de rédiger les estimations Libor. Citons le message d'un trader, qui remercie un collègue d'avoir trafiqué les chiffres à son avantage: «Mec, je te dois une fière chandelle! Passe après le boulot un de ces jours, j'ouvrirai une bouteille de Bollinger».

Lorsque l'économie mondiale a basculé dans la crise, la manipulation des chiffres du Libor est devenue plus inquiétante. En principe, les taux des prêts interbancaires en vigueur sont un excellent outil de mesure de la santé du système bancaire dans son ensemble. Des taux faibles indiquent que les banquiers accordent une grande confiance à leurs confrères ; les taux de prêts publiés transforment donc des ragots d’initiés en informations publiques. Mais pendant la crise, les régulateurs britanniques semblent avoir encouragé les membres de la BBA à sous-estimer collectivement leurs estimations, de manière à maintenir l’illusion d’une bonne santé financière.

Cette sous-estimation collective pourrait certes être justifiable: en termes de régulation, cette méthode était peut-être au monde de la finance ce que le code rouge est à l’armée américaine. Qu’est-ce qu’une poignée d’entorses aux règles en vigueur face aux répercussions désastreuse qu’engendrerait une crise bancaire de nature systémique?

Un monde de Banksters (banquiers gangsters)

En revanche, la diffusion de données modifiées dans le seul but de dégager des profits en salles de marchés est un parfait exemple du type de situations qui nous expose au risque de nouvelles crises financières. Précisons: le fait qu’un grand nombre de personnes aient perdu de grosses sommes d’argent à la suite d’une surévaluation délibérée des taux d’intérêt n’est pas, en soi, le véritable problème. Ces gens ont bel et bien perdu de l’argent, et ces pertes vont visiblement faire l’objet de procès de grande ampleur. Le vrai problème, c’est que la finance internationale s’est muée en compétition impitoyable. Les firmes font des pieds et des mains pour dénicher de nouvelles (et meilleures) possibilités de profit. Dans le même temps, une bonne partie du système n’est pas encore sortie de l’époque où l’élite - et son réseau – était aux commandes, et où les mesures étaient mises en œuvre sur le mode de l’accord tacite (ou «gentleman’s agreement»).

En décidant de calculer le Libor à partir d’informations recueillies de façon relativement informelle, on a créé une puissante possibilité d’arbitrage: toute banque désirant abuser de l’accord tacite pouvait générer des profits conséquents et sans risques. Et les professionnels acharnés de la finance d’aujourd’hui sont des virtuoses de l’arbitrage – et s’en servent pour contourner les instances de surveillance et de régulation (aussi efficaces soient-elles), avec une aisance des plus terrifiantes.

On ne compte plus les problèmes provoqués par des banquiers qui, à force de ruse et d’inventivité, étaient parvenus à saper les intentions des systèmes de régulation. L’affaire du Libor a mis en évidence une vérité simple, mais rarement exposée de la sorte: lorsqu’il y a de l’argent à la clé, une banque moderne est tout à fait disposée à mentir. Dans l’establishment économique, l’affaire en a scandalisé plus d’un, notamment en Grande-Bretagne; The Economist a même fini par lui consacrer une couverture saisissante, qualifiant les banquiers mis en cause de «Banksters».

Pour l’heure l’onde de choc n’a pas encore atteint l’autre côté de l’Atlantique, mais il faut espérer qu’elle arrivera bientôt. Les Etats-Unis ont certes adopté une importante modification de leur système de régulation financière en 2010; reste à savoir s’ils sont parvenus à modifier l’attitude du système de régulation en elle-même.

L’affaire du Libor est riche d’enseignements:

  • les régulateurs doivent comprendre que les banquiers ont tiré un trait sur les valeurs des élites d’antan, et ils se doivent d’ajuster leurs décisions en conséquence.
  • Les banques s’efforcent de respecter la lettre de la loi, mais s’engouffrent sans remords dans toutes les brèches – en employant des méthodes malhonnêtes si besoin est.
  • Les gendarmes de la finance doivent faire preuve d’une extrême méfiance envers les entités régulées.

Les propositions de renforcement de la régulation des affaires sont souvent critiquées; certains affirment ainsi qu’une plus grande rigueur pousserait l’activité économique vers des places financières étrangères. A court terme, ce serait certainement le cas.

Les banques voudront s’établir sur la place la moins susceptible de sanctionner ses transactions douteuses. Mais à quoi bon transformer son pays en terre d’accueil pour banquiers malhonnêtes? Cette stratégie de développement économique finira forcément par engendrer un système financier rongé par la fraude. L’heure n’est plus à la surprise. Regardons la réalité en face: nous ne faisons que récolter les fruits d’un système de régulation qui, par essence, est vicié.

Matthew Yglesias

Traduit par Jean-Clément Nau

20:05 Publié dans Finance | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |

Slate.fr Economie de la connaissance: les défaillances du génie français

http://www.slate.fr/story/59135/economie-connaissance-def...

Créativité, recherche, aide aux PME innovantes, voilà les pistes tracées par François Hollande pour la croissance européenne qu’il appelle de ses vœux. Qui ne saluerait pas ce programme? On peut se demander toutefois s’il ne s’agit pas d’un plaidoyer pro domo, visant à réparer les défaillances du génie français face à la mondialisation.

En effet, en matière d’investissement dans l’innovation, d’autres pays européens ont négocié ce virage de manière plus efficace que la France, en particulier l’Allemagne.  

L’économie de la connaissance comme nouvelle frontière. Sous le soleil de France, ce mot d’ordre est une ritournelle: le lancement de Sophia Antipolis date du début des années 1970, et la politique des pôles de compétitivité, de  2002.

L’appel à l’investissement technologique est une antienne du discours de nos gouvernants, et l’on pourrait imaginer que le pays de Descartes et de Lavoisier emporte le trophée dans ce domaine. Et bien, pas si sûr. Un rapport sur l’indice d’innovation dans les 27 pays européens (Innovation Union Scoreboard, 2011) détruit quelques illusions sur l’excellence de la France, puisque celle-ci occupe seulement le 11e rang du classement.

Fondée sur trois groupes d’indicateurs, les ressources humaines, l’investissement financier et les effets économiques, l’ensemble englobant 25 paramètres, l’analyse de la Commission européenne est impitoyable pour la France. Elle la range non dans le groupe des pays leaders de l’innovation (dans l’ordre: le Danemark, la Finlande, l’Allemagne et la Suède), mais dans le second groupe, celui des suiveurs de l’innovation (dans l’ordre: la Belgique, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Autriche, le Luxembourg, l’Irlande et enfin la France). La comparaison entre l’Allemagne (3e du classement) et la France (11e) est éclairante.

L’Allemagne souffre seulement de deux faiblesses: la proportion de personnes de 30 ans/40 ans dotées d’un diplôme d’études supérieures (d’autres sources montrent que les universités allemandes ne forment pas assez de diplômés, il en manquerait 1 million) et son capital risque.

Mais ses performances sont particulièrement bien équilibrées selon les trois groupes d’indicateurs et on note: un nombre très important de doctorants et de publications scientifiques, l’investissement dans les firmes tant en recherche développement que hors la R&D, les dépôts de brevets, les activités de marché, en particulier dans le cadre communautaire, et les exportations de services de la connaissance.

Les scores de la France se situent dans la moyenne européenne: elle prouve des atouts en ressources humaines (nombre de diplômés du supérieur, d’étudiants non européens et publications), ses investissements dans la recherche développement sont conséquents, mais bien plus modestes que l’Allemagne, elle dispose d’une recherche publique dotée d’un système attractif de financement; mais parallèlement, elle est faible dans les investissement hors R&D ainsi que dans les actifs «en matière grise» (les brevets), et dans l’exportation de services de la connaissance.

Cette étude suggère que l’énorme effort hexagonal dans l’éducation et la recherche se traduit imparfaitement dans de la production d’«actifs intellectuels» et engendre de moindres retombées commerciales qu’au-delà du Rhin. Ainsi, l’Allemagne devance largement la France pour le dépôt de brevets: en 2010, elle a déposé 17.558 brevets tandis que la France en déposait 7.288 (source OMPI). 90% des nouveaux brevets allemands émanent de PME.

Cette ardente obligation en faveur de l’économie de l’intelligence implique la création d’entreprises innovantes:«Par-dessus tout, les chefs d'Etat devront apporter des garanties pour soutenir les jeunes entrepreneurs car ce sont eux qui peuvent générer les nouveaux emplois que toute la jeune génération attend désespérément», affirmait à Challenges John Kirton, directeur du groupe de recherches sur le G8 et le G20, quelques jours avant le sommet du 18-19 juin. Plus encore, la création et la dynamisation des PME constituent un enjeu stratégique puisque l’essentiel des nouveaux emplois en Europe en dépendent (85% pour la période 2002-2010).

L'Allemagne crée moins d'entreprises, mais mieux

Qu’en est-il de la création d’entreprises en France? Le nombre d’entités créées est élevé –549.000 créations en 2011. Mais 94% de ces nouvelles entreprises débutent sans salariés, et souvent elles en restent là: beaucoup d’entre elles, de fait, naissent sous le statut des auto-entreprises.

Si l’on écarte ces dernières, l’état réel de la création d’entreprises en France est plus modeste. La France compte aujourd’hui 2,9 millions de PME qui accueillent 55% de la population active. L’immense majorité de ces PME sont des micro-entreprises. Restent donc 5,7%  de PME non micro-entreprises (une trentaine de salariés en moyenne),  et 0,1% d’ entreprises de taille moyenne (650 employés en moyenne). 16% du chiffre d’affaires de ces PME va vers l’exportation.

Tout autre est la situation outre-Rhin. En effet, si l’Allemagne voit naître un nombre plus faible d’entreprises (410.000 en 2009), celles-ci démarrent avec plus de salariés, un meilleur soutien capitalistique grâce des fonds qui leur sont dédiés, et grâce à l’aide au recrutement de post-doctorants.

Parallèlement, elles ont une potentialité de développement bien supérieure en raison d’une démarche entrepreneuriale pragmatique qui consiste à exploiter un savoir-faire, à se focaliser sur des produits de niche, et à tirer parti du contexte de la mondialisation.

Au final, l’économie allemande compte 3,6 millions de PME dans lesquelles travaillent actuellement 70% de la population active. Fourmillant de mini-unités comme en France (90% d’entre elles ont moins de 9 salariés), elle comporte néanmoins une plus forte part de grosses PME. Beaucoup de ces grosses entités performantes ont été créées dans les années 1970-80, et reposent sur du capital familial. En ce qui concerne les start-up récentes, il est difficile d’avoir du recul, mais on peut imaginer qu’elles sont conformes au modèle déjà installé. 33% du chiffre d’affaires de ces PME se dirige vers l’exportation, comme l'explique voir Isabelle Bourgeois dans PME allemandes: les clefs de la performance.

Les études se sont multipliées ces dernières années pour saisir les clefs du succès du Mittelstand allemand (tissu d’entreprises petites et moyennes). Un rapport publié en 2011 assène ce diagnostic:

«De nombreux points s’expriment pour “expliquer” l’écart de compétitivité entre la France et l’Allemagne: la qualité des relations clients-fournisseurs, l’image de l’industrie dans l’opinion, les effets de seuils qui dissuadent les entreprises française de grandir, la manie française d’en ajouter sur les réglementations européennes, les difficultés des PME françaises à trouver des financements, l’insuffisance de nombres d’entreprises de taille intermédiaires en France, la meilleure spécialisation industrielle, les charges fiscales et sociales “excessives” en France, l’insuffisance des crédits de recherche et l’innovation de produits…» (Michel Didier et Gilles Koléda,Compétitivité France Allemagne, Le grand écart, Economica, 2011).

Autrement dit, ces joyaux de l’économie allemande se greffent sur une tradition entrepreneuriale et sur une culture locale d’entreprise, mais ils ont été soigneusement accompagnés par des réformes structurelles menées par les pouvoirs publics. Le miracle allemand repose aussi sur la création d’un environnement favorable.

A l’aune de ces données comparatives, on peut se poser une question: en prenant la tête d’une croisade pour la croissance ancrée sur l’économie de la connaissance, un secteur qui va du numérique aux énergies renouvelables, en entendant stimuler les PME et la ré-industrialisation, François Hollande ne se fait-il pas, sans le dire et peut-être sans le savoir, le chantre du modèle allemand? Tout simplement. Car le paradoxe du débat sur la croissance est bien là: qui, en Europe, est le mieux placé pour donner des leçons sur la façon de dynamiser les territoires? 

Monique Dagnaud

00:59 Publié dans Compétition, Économie, Industries du futur | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |