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mardi, 21 janvier 2014

Trading Haute Fréquence limité à partir de 2016 par directive MiFID II

L’accroissement en volume et vitesse d’ordres de négociations financières, passés sur des plateformes actuellement non règlementées, engendrant opacité et risque systémique : “la directive MiFID II, qui devrait être appliquée d'ici la fin 2016, impose aux sociétés qui ont recours au HTF de mettre en place des «coupe-circuit» pour éviter que l'emballement des transactions ne risque de provoquer des baisses brutales, voire des krachs, sur les marchés financiers. En outre, les algorithmes utilisées seront soumis à une batterie de test et devront être autorisées par les autorités compétentes. Enfin, les ordres et leurs annulations devront être enregistrés pour pouvoir être examinés le cas échéant par les autorités.

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-trading...

http://ec.europa.eu/internal_market/securities/isd/mifid/...

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vendredi, 17 janvier 2014

Le coût du capital est aussi trop cher

Depuis longtemps on a droit à la rengaine du coût du travail en France qui est trop élevé.

On oublie malheureusement bien souvent que le coût du capital au niveau mondial et en France est aussi excessivement cher.

En France, le bipartisme fait qu’on ne peut abaisser que l’un à l’exclusion de l’autre. Et dans les 2 camps on n’est guère à la pointe de l’innovation qu’avec des mots, pour faire du Marketing. Avec des dirigeants loin d’avoir la capacité d’anticiper les tendances du marché, et au contraire, plutôt en train de leur courir après.

Que l’on abaisse l’un ou l’autre, les capacités d’innovation à rythme élevé et ciblé sur des débouchés à haute rentabilité, des élites françaises, restent trop faibles pour espérer un retour de situation spectaculaire et des résultats tangibles avant longtemps.

Méditons avec Rob Enderle, sur les choix et objectifs d’investissement de Michael DELL qui vient de racheter un nombre conséquent d’actions de son entreprise pour en redevenir l’entrepreneur dirigeant, et échapper à la dictature des actionnaires mais aussi  dégraisser son Marketing et ses équipes de vente aux Etats-Unis et en Europe !

Les trois défis de Dell en 2014

Le Monde Informatique du 30/12/2013

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-tro...

Les trois défis de Dell en 2014

Notre confrère d'IDG, Rob Enderle, a eu une grande discussion avec Michael Dell lors de la conférence DellWorld 2013 à Austin.

Les deux hommes se sont notamment entretenus sur les changements qu'allait apporter la privatisation du constructeur texan.

[…]

« Depuis qu'il n'est plus redevable aux actionnaires et aux résultats trimestriels, le constructeur semble se focaliser sur l'innovation et sur le renouvellement de son engagement auprès de ses clients et de ses partenaires. À longs termes, cela devrait faire de Michael Dell un meilleur CEO et de Dell une meilleure entreprise », estime Rob Enderle qui voit le renouveau du constructeur s'axer autour de trois points.

1 - L'innovation : les robots, les scanners et Watson
« J'ai partagé avec Michael Dell ma conviction que les robots, les scanners 3D, les systèmes intelligents et les supraconducteurs sont en concurrence pour devenir les prochaines grandes innovations de l'IT. Google travaille avec acharnement sur les robots, HP sur les imprimantes et les scanners 3D et IBM sur l'intelligence artificielle avec son programme Watson. J'ai demandé à Michael Dell quels étaient ses plans pour faire partie de cette course.
Alors qu'il n'a ni confirmé ni infirmé travailler sur une de ces choses, il a souligné qu'avec la privatisation, Dell allait gagner 1 milliard de dollars supplémentaire chaque année. Cet argent sera consacré au rachat de la dette et à de gros paris sur l'avenir, incluant ou non les technologies mentionnées plus haut. Depuis que Dell fait office de référence sur la manière de racheter des sociétés, l'acquisition d'entreprises déjà avancées dans certains secteurs est une possibilité clairement envisagée.
Dell est maintenant libre de créer une nouvelle vague et le dirigeant semble heureux de pouvoir anticiper les tendances du marché plutôt que de courir après
».

2 - Garder des clients heureux est plus facile sans actionnaires
« Les gens ne se rendent pas compte que le CEO d'une société cotée est là pour équilibrer ses intérêts au sein d'un certain nombre de clients importants. Cela inclut principalement de répondre aux demandes des actionnaires qui exigent toujours des dividendes plus élevés. Le CEO ne se préoccupe pas franchement de la satisfaction du client, des employés ou de la pérennité de l'entreprise. C'est ainsi que Mark Hurd obtenait de très bons résultats en tant que CEO d'HP même si l'entreprise était paralysée. De plus, la rémunération des CEO est souvent liée au cours de l'action, cela les pousse à faire des choses stupides pour assurer la rentabilité de l'entreprise. En privatisant sa société éponyme, Michael Dell n'a plus qu'à se soucier de la satisfaction des clients et de ses partenaires. Et même s'il existe une légère tension entre ces deux groupes, elle est moindre que celles créée par les investisseurs. En conséquences, je reçois beaucoup moins de plaintes sur Dell, ses clients ont l'air beaucoup plus heureux.
Certes, cette sympathie est en partie due au désamour des anciens clients de Sun chez Oracle qui fait bonne presse aux  concurrents mais le focus de Dell sur les clients n'est pas passé inaperçu. De plus, cela arrive avant que les grands changements apportés par la privatisation soient mis en place. Le constructeur veut ainsi transformer ses partenariats en avantages concurrentiels.
Alors que la plupart de ses concurrents s'attaquent à chaque opportunité du marché, aussi petite soit-elle, Dell compte prendre certaines précautions dans ce combat. Cela est principalement vrai au niveau des services web. Sur ce secteur, l'entreprise texane compte adopter une stratégie qui la différencie des autres firmes.
Plutôt que de les considérer comme des concurrents potentiels et d'entrer en guerre avec elles, Dell traite les sociétés de services web comme des clients lambdas, ce qui semble porter ses fruits : elles favorisent Dell pour leurs serveurs. Il est vrai que les sociétés n'aiment pas acheter du matériel à leurs concurrents. Cela donne à Dell un net avantage concurrentiel, du moins en ce qui concerne les entreprises qui comme lui font à la fois des serveurs et des services web.
Certaines sociétés de services web étaient d'ailleurs prêtes à développer leurs propres solutions matérielles. Suite à son changement de politique, Dell peut leur offrir une meilleure alternative en leur apportant des services et de l'expérience. Elles obtiennent ainsi un résultat plus fiable avec un coût de possession moindre
».

3 - Être CEO d'une entreprise non cotée est beaucoup plus facile
« J'ai remarqué que les CEO des entreprises cotées, ont tendance à faire trois choses : se surmener (Steve Jobs), se concentrer uniquement sur le cours de l'action et nuire à l'entreprise (Mark Hurd), ou prendre le poste pour acquis et seulement en collecter les avantages (Carly Fiorina chez HP).
Ces exemples sont extrêmes mais souvent vous trouverez un mélange de ces trois défauts chez la plupart des chefs d'entreprises cotées. En tant que fondateur, Michael Dell ne devrait pas être tenté par les deux derniers problèmes énoncés. De plus, le surmenage et l'obsession du cours de l'action sont souvent propres aux entreprises cotées.
Le plus grand avantage d'une entreprise non cotée est qu'elle permet à son CEO de réfléchir aux moyens de faire progresser l'entreprise et d'être un meilleur gestionnaire. L'amélioration des relations avec les clients et les partenaires ou des produits plus innovants ne sont pas les seules promesses de la privatisation de Dell. Le résultat final est surtout une direction beaucoup plus forte et donc un constructeur, lui aussi renforcé
. »

À propos de Rob Enderle

Rob Enderle est président et analyste principal du groupe Enderle. Il était auparavant, directeur de recherche pour Giga Information Group et Forrester Research. Il a également travaillé pour IBM aussi bien dans l'audit interne, l'analyse concurrentielle, le marketing, la finance et la sécurité. Actuellement, Rob Enderle écrit sur les nouvelles technologies, la sécurité et Linux pour différentes publications et apparaît dans des émissions de télévision américaines sur CNBC, FOX, Bloomberg et NPR.

14:37 Publié dans Capital et Travail, Gouvernance, Innovation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |