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mercredi, 21 décembre 2011

Qui possède quoi, au niveau Mondial ?

Si on ne pouvait plus se cacher en 2007-2008 que l’économie globale était instable et sous l’emprise de la finance… en 2011, on se demande pourquoi ce système infernal n’a toujours pas explosé, alors qu’il continue à se fissurer ?

Probablement parce qu’on a réussi pour quelques temps encore à sauver les meubles et éviter tout défaut sur dette souveraine ?

Selon l’étude dont il est question ci-dessous, pour que la France ne plonge pas le système dans un crash global,  il suffirait qu’elle réussisse à limiter les effets d'une défaillance sur ses 5 établissements au TOP 50 des entreprises les plus imbriquées en Capitaux.

 
On se reportera à cette chronique de Susan George du 21/11/2011 : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4348781 qui reprend une étude menée à ZURICH établissant le Top 50 des 147 entreprises les plus financièrement interconnectées (d'un point de vue détention de capitaux); on retrouve au niveau français : N°4 AXA, N°17 NATIXIS (juste devant GOLMAN SACH) N°24 SOCIETE GENERALE, N°37 CNCE, N°47 BNP PARIBAS.
 
 
La presse anglo-américaine :

http://www.globalissues.org/article/59/corporate-power-facts-and-stats

http://www.forbes.com/sites/brendancoffey/2011/10/26/the-four-companies-that-control-the-147-companies-that-own-everything/

 
 
A partir des données d'ORBIS http://www.bvdep.com/fr/ORBIS.html , les 3 chercheurs qui ont mené cette étude, établissent (sur des données antérieures à la crise financière globale de 2007, soit 37 millions d’entreprises à l’époque contre 60 millions aujourd’hui), que :
 
 
  1. Sur 43.000 entreprises transnationales (TNC) ayant entre elles plus d'un millions de liens financiers, 737 entreprise contrôlent 4/5 de toute la valeur produite dans le Monde (par contrôle on entend “avoir des droits de vote” permettant de diriger une entreprise; sont exclus les titres sans droit de vote)
  2. Sur ces 43.000,  147 entreprises sont des super-entités qui contrôlent 40% de la valeur économique du réseau et les 3/4 d’entre elles sont des banques.
  3. Au centre du système les 50 groupes (cités ci-dessus) dont 45 banques, qui contrôlent à eux seuls 39,78% de la valeur économique mondiale produite !

Cette imbrication hautement ténue de ces 50 groupes, établit finalement, que le système en question, est très instable.

Pour une discussion plus détaillée se reporter à l’article de Newscientist
http://www.newscientist.com/article/mg21228354.500-reveal...

12:04 Publié dans Économie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |

mardi, 20 décembre 2011

Guerre financière

Technorati Mots clés :

- La CIA a enfin compris que les CDS étaient des armes contre les états et le Pentagone se lance dans des jeux de guerre financière...
- Francfort devrait remplacer à terme Londres, c'est du moins ce qu'on pense être la stratégie de Mme MERKEL côté Max KEISER.
- L'Europe continentale devrait gagner la guerre des devises contre la Livre et le Dollar, car le stock d'or de l'Europe est de 11.000 tonnes contre 3.000 tonnes l'Angleterre, et 8.000 tonnes les États-Unis

http://presstv.com/detail/214833.html 

Attention : ceci explique peut-être cela : Press TV est une chaîne TV indépendante en langue anglaise iranienne, qui ouvre ses colonnes à Max Keiser (émission “On the Edge”) mais aussi Tariq Ramadam…
http://en.wikipedia.org/wiki/Press_TV

Distribution des dettes au sein du G10

Attention : l’évaluation des dettes financières (en vert) étant complexe, leur représentation ici peut être plus ou moins entachés d’inexactitudes. En particulier, on ne distingue pas les dettes entre elles, selon qu’elles sont plus ou moins toxiques, ou selon la notation (certes pas très réaliste) de leurs émetteurs.

Max Keiser émission "KEISER Report sur RT network" (Russia Today):

"Si vous pensez que les banques britanniques ne sont pas exposées à un risque dette de 4 fois le PIB Britannique, avec des dettes complètement toxiques (sans contrepartie solvable… ah ! ah! ah! ah! … alors vous avez un gros tas de résidus de lavement qui foncent vers vous".

Ses prédictions selon Wikipédia en anglais : :

  • In the September 2004 issue of The Ecologist magazine, Keiser correctly predicted the 2008 collapse of Fannie Mae and Freddie Mac when he wrote, "My guess is that the two stocks that look the likeliest to implode at the hands of derivative-wielding Wall Street financial types (and other fundamentalists) preying on a US economy made weak by cheap money are Fannie Mae and Freddie Mac."[24]
  • In 2006 he correctly predicted that sub-prime mortgage-backed securities would be the cause of recession by 2008.[18][dead link][citation needed]
  • In 2007 he correctly predicted the break-down of Iceland's economy in 2008.[25]
  • In October 2011, during the Keiser Report, Keiser re-stated his previous prediction that Germany would return to the Deutsche Mark. In episode 192 (E192), he stated that he assisted in substantiating that prediction for posting on this page.
  • On December 10, 2011 he predicted that 2012 a sovereign Nation will offer a gold-backed currency.[26]

Max Keiser - La dette de l’Angleterre atteint... par ti-guy1100

14:05 Publié dans Crédit, Finance | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |

dimanche, 11 décembre 2011

Risque systémique du système financier

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/10/dans-le...

LEMONDE | 10.12.11 | 15h04   •  Mis à jour le 10.12.11 | 15h51

 

Dans les entrailles des cygnes noirs,
par Cédric Villani

[…] La France peut se féliciter d'avoir accueilli le jeune Rama Cont : vingt-cinq ans plus tard, c'est notamment grâce à lui qu'elle est à la pointe de la recherche en finance. Cont se passionne pour le risque systémique : le risque d'une catastrophe touchant tout le système financier. Il en va en finance comme dans la société : ce qui est bon pour l'individu n'est pas forcément bon pour le groupe.

"EPIDÉMIES FINANCIÈRES"

Ainsi la diversification systématique des portefeuilles, minimisant les risques individuels, accroît en revanche le risque systémique en créant de nouvelles interdépendances entre différents marchés.
Même les mécanismes de régulation, censés garantir les individus contre les investissements trop risqués, peuvent devenir de redoutables facteurs de déstabilisation collective, entraînant parfois dans une spirale infernale toutes les banques, qui, contaminées les unes après les autres, sont forcées de refuser le crédit aux individus ou aux Etats qui en ont le plus besoin.

Pour prévenir ces "épidémies financières", l'équipe de Cont  fait le pari d'analyser mathématiquement leurs mécanismes de contagion.
Dans la finance moderne s'affrontent des ordinateurs qui chaque seconde, selon des algorithmes secrets, échangent des milliers d'ordres d'achat et de vente aussitôt annulés, dans un gigantesque jeu collectif que seuls quelques-uns maîtrisent et que les régulateurs publics, faute de moyens, sont incapables de surveiller.
Un monde qui paraîtrait aux financiers de 1950 aussi étrange que la physique quantique a pu l'être aux physiciens de 1900 !

Lors du mystérieux "krach éclair" du 6 mai 2010, l'indice Dow Jones avait plongé de près de 10 % en quelques minutes, avant de revenir à la normale. Cette mini-catastrophe, aussi fascinante qu'effrayante, est l'un des phénomènes que Cont et ses élèves dissèquent pour concevoir des mécanismes afin de stabiliser le système.

Une taxe sur les échanges financiers ? L'idée, soutenue par de nombreux universitaires, est rejetée par beaucoup pour des raisons idéologiques. Mais que vaut l'idéologie face à une réflexion scientifique rationnelle ?


Mathématicien, professeur à l'université de Lyon-I, directeur de l'Institut Henri-Poincaré (CNRS/UPMC)

Médaille Fields 2010

Cédric Villani

00:06 Publié dans Finance, Informatisation, Techno-Sciences | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |