La capitalisme à l’agonie de Paul JORION (samedi, 09 avril 2011)

Le capitalisme n'est pas vraiment à l'agonie, mais il a une fièvre de cheval”  soulignait Alain Faujas dans l’article de présentation qu’il a consacrée à ce livre.

Paul JORION reprend les analyses du système financier qu’il mène depuis son expérience américaine et qu’il avait commencé comme anthropologue avec ses premiers travaux sur la formation des prix. Il en tire, selon Alain Faujas, quatre principes, pour remettre notre société globale sur ses pattes  :

  1. "ne pas imposer le travail qui constitue sans conteste l'activité humaine la plus utile et la plus digne d'être encouragée" ;
  2. "imposer substantiellement les revenus du capital" (dont les stock- options) ;
  3. "imposer de manière dissuasive les gains du jeu" (y compris les opérations financières) ;
  4. "éliminer les rentes de situation".

A défaut de révolution, il faut au moins "remettre les compteurs à zéro", de gré ou de force.

Mais dans cette hypothèse qu’adviendrait-il de cette capacité d’allocation rapide des actifs qu’on prête à ce système ? Quand je dis rapide, naturellement, je n’entend pas efficiente !

Qu’est-ce qu’on peut dire aussi des masses de capitaux et de leur emploi dans le monde ? Non pas d’un point de vue des méfaits de leur circulation ou du manque de contrôle de la spéculation, mais d’un point de vue plus structurel et utilitaire, comme : la rencontre du travail, le contrôle des ressources naturelles, l’épargne  ?

http://www.pauljorion.com/

“[…] la valeur ajoutée de l'expert d'un autre domaine n'est pas d'apporter la pièce manquante, empruntée à son propre savoir, mais de désigner les aveuglements nés de la cooptation incestueuse qui affecte toutes les disciplines.”  Paul JORION

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