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mardi, 21 janvier 2014

Trading Haute Fréquence limité à partir de 2016 par directive MiFID II

L’accroissement en volume et vitesse d’ordres de négociations financières, passés sur des plateformes actuellement non règlementées, engendrant opacité et risque systémique : “la directive MiFID II, qui devrait être appliquée d'ici la fin 2016, impose aux sociétés qui ont recours au HTF de mettre en place des «coupe-circuit» pour éviter que l'emballement des transactions ne risque de provoquer des baisses brutales, voire des krachs, sur les marchés financiers. En outre, les algorithmes utilisées seront soumis à une batterie de test et devront être autorisées par les autorités compétentes. Enfin, les ordres et leurs annulations devront être enregistrés pour pouvoir être examinés le cas échéant par les autorités.

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-trading...

http://ec.europa.eu/internal_market/securities/isd/mifid/...

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mercredi, 17 octobre 2012

BCE, Système européen TARGET et dettes souveraines

Portrait of Hans-Werner Sinnhttp://www.project-syndicate.org/commentary/the-ecb-s-sec...

Hans-Werner Sinn

Hans-Werner Sinn is Professor of Economics at the University of Munich and President of the Ifo Institute for Economic Research. He also serves on the German economy ministry’s Advisory Council. Hi…

Full profile

[…] les marchés internationaux n’ont financé aucun de ces pays (Irlande, Grèce, Portugal, Espagne, Italie) de manière importante ces trois dernières années. Ils ont été financés par la Banque centrale européenne (BCE). Le système de règlement bancaire TARGET, jusqu’à présent ignoré par les médias, montre que la BCE a été beaucoup plus impliquée dans les plans de sauvetage qu’on ne le pense généralement.

Mais la BCE ne souhaite plus aujourd’hui poursuivre dans cette voie et voudrait que les membres de la zone euro prennent le relais.

[…]

A la fin de l’année dernière, la masse monétaire de la zone euro s’élevait à 1070 milliards d’euro, dont 380 milliards étaient absorbés par les prêts accordés aux GIPS. Continuer à financer les déficits des comptes courants de ces pays, à hauteur de 100 milliards d’euro environ par an, signifie que la totalité de la base monétaire de la zone euro serait consommée dans un délai de 6 à 7 ans.

Pour sortir de cette impasse, la BCE souhaite que la Facilité Européenne de Stabilisation Financière (FESF) prenne le relais, et certains pays demandent même la création d’euro-obligations. Mais cette option ne ferait que prolonger le financement communautaire des déficits de la balance des comptes courants des GIPS, en cours depuis quatre ans, pour deux ans de plus. En finale, soit l’euro s’écroulera, soit une Union de transfert sera établie dans l’Union européenne, par laquelle les déficits des comptes courants seront financés par des donations entre pays membres.

01:22 Publié dans Finance, Gouvernance, Régulation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 10 septembre 2012

Démystifuer la finance : Les périls du nouveau rôle de la Banque centrale européenne

http://finance.blog.lemonde.fr/2012/09/09/les-perils-du-n...

Il y a quelque chose de paradoxal dans la soudaine mise en exergue des interventions des banques centrales, plus habituées à la discrétion qu’aux feux de la rampe. La Banque centrale européenne n’a pas cherché ce rôle périlleux de sauveteur de l’Eurozone, qui n’est pas dans ses statuts et pour lequel elle n’est ni préparée ni équipée. A cela s'ajoute le projet d’union bancaire qui va faire de la BCE le superviseur suprême des quelque 6 000 banques européennes. Elle y sera probablement obligée, alors qu’elle ne l’a pas demandé, et a même souhaité ne pas avoir cette charge.

Une dangereuse concentration de pouvoirs

Quel que soit le talent des dirigeants de la BCE, les décideurs politiques de l'Union européenne se sont littéralement lavé les mains de leurs responsabilités et ont mis la BCE dans une position fondamentalement intenable.

Une banque centrale n’est pas l’autorité responsable de la politique d’un pays en matière de devises. C’est aux ministres des finances qu’appartient cette autorité. Ils ont démissionné.

Une banque centrale n’a rien à faire dans une fonction de soutien de l’endettement abusif des Etats. C’est le rôle des Etats dans les traités européens.

Une banque centrale est responsable de la prévention de l’inflation et des taux d’intérêt monétaires, à savoir le court terme. Elle n’a ni les moyens financiers ni la structure nécessaire pour assurer le niveau des taux à long terme, que chaque pays doit assumer en fonction de sa situation de crédit. C’est aux gouvernements qu’appartient la politique de taux d’emprunt des pays.

Une banque centrale est le prêteur en dernier ressort des banques, mais pas à moyen terme. C’est un rôle stabilisateur des fluctuations à court terme des trésoreries des banques. Dans le cas de la BCE, le financement bancaire à moyen terme LTRO avait trois caractéristiques qui allaient au-delà de son rôle : la concentration de deux tranches de 500 milliards d’euros à quelques mois de distance, la prise de risque à trois ans pour laquelle elle n'a pas de financement adéquat et un taux d’intérêt en dessous du marché, qui la fait subventionner les Etats les plus impécunieux.

A cette fonction de préteur de dernier ressort, la BCE va maintenant ajouter une fonction de régulateur de l’union bancaire européenne. Ce n’est pas, en soi, nouveau, et les banques centrales jouent ce rôle dans de nombreux pays. Mais c’est l’ajout de ce rôle à tous les autres qui inquiète.

Il est sidérant de voir que personne ne pose le problème démocratique et politique de cette concentration dans une institution qui doit rester indépendante dans ses décisions. Nulle part une telle concentration n’a été mise entre les mains de la banque centrale de manière structurelle.

Une cible fragilisée

Le rôle de la BCE fragilise cette institution essentielle à l’équilibre financier de l’Europe. C’est la raison de l’opposition farouche et légitime de l’Allemagne à cette extension de ses interventions.

En effet, une attaque sur la devise, sur les taux d’intérêt, sur les banques, sur les Etats fait maintenant de la BCE une cible unique et multipolaire. La manière dont les Etats se sont débarrassé de leurs responsabilités sur la BCE risque de la mettre au premier plan de toute perturbation de l’un ou l'autre de ces aspects. Elle ne peut que décevoir.

Encore faudrait-il qu’on lui en donne les moyens. En cas de crise, elle devra inévitablement se retourner vers ses 29 actionnaires : les Etats de l’Eurozone. Faut-il préciser que cet engagement ne figure nulle part dans les dettes des pays concernés ?

Dès la prochaine crise, nous découvrirons qu’il n’y a plus de pare-feu et que les taux d’intérêt, l’Euro, les banques et les Etats flamberont simultanément et affecteront la BCE et, avec elle, l’Europe entière.

Définir un statut à long terme

Il ne s’agit pas de blâmer en période de crise. Mais il est important que les autorités politiques européennes réfléchissent à ce que sera le statut de la BCE sur le long terme.

L’Europe ne peut pas s’installer dans une structure qui met une seule de ses institutions sur des fronts aussi divers et interconnectés. Elle joue avec le feu. En agissant de cette manière, elle a concentré toutes les attentes sur un homme fort, et une institution qui n’a pas les moyens de ses attributions. Elle a donc concentré tous les risques.

Pour la BCE, c’est plus un piège qu’un privilège. Mario Draghi doit se souvenir de cet adage romain qui rappelait la fragilité des sénateurs de l’Empire. La roche tarpéienne est proche du Capitole.

14:33 Publié dans Finance, Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |

mercredi, 25 juillet 2012

Risque systémique - Dernière lettre de Graham Summers & assortie interview Olivier Demarche 10 juillet sur la récession

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http://reflets.info/le-lapin-le-lapin-le-lapin/

it’s clear now that the world is entering a period of wealth destruction. Europe is in the midst of a sovereign debt crisis. History tells us that this will entail more than one sovereign nation going belly-up. Indeed, I believe that we’ll see ALL of the PIIGS as well as France stage sovereign defaults in the coming months.

After that will come Japan, then finally the US. By the time the smoke clears, we will have seen systemic collapse.

This will mean:

1) Many major banks disappearing, as well as numerous potentially lengthy bank holidays (think Argentina in 2001)

2) Multiple sovereign defaults as well as broad economic contractions and their commensurate unemployment/ civil unrest/ erasure of retirement accounts/ pensions (this process has already begun in some US municipals, e.g. San Bernandino and Stockton California as well as Harrisburg Pennsylvania).

3) Possibly new currencies being introduced or new denominations of currencies (say one new unit being worth 1,000 of the old one)

4) Massive wealth destruction to the tune of tens of trillions of Dollars (think MF Global i.e. the money is gone… only systemically… in fact we just had another such instance with PF)

5) A global contraction that will result in new political/ power structures being implemented as well as the breakup of various countries/ unions.

6) Very serious trade wars to begin (see Obama’s recent attack on China) and very possibly a real war.

If the above make you frightened, you’re not alone. As I’ve dug deeper and deeper into the inner workings of the global financial system over the past months, the information I’ve come across has only gotten worse. I’ve been holding off writing all of this because up until roughly April/May it seemed possible that the world might veer towards another outcome.

I no longer view this to be the case. I am almost certain that what I’ve written above will come to pass. I know that much of what I’ve written to you in the past could be labeled as “gloom and doom.” However, I want you to know that I do not use the words “systemic collapse” lightly. Indeed, I wish I wasn’t mentioning them now, but I’d be doing you a disservice not to bring them up because we’re well on our way towards it.

 

Interview de Olivier Delamarche

04:18 Publié dans Économie, Finance, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |

samedi, 14 juillet 2012

SLATE.fr Le scandale du Libor aura-t-il enfin raison de la crédibilité des banques?

http://www.slate.fr/story/59239/banque-scandale-libor-cre...

Pendant des années, l'un des taux mondiaux de référence (Libor) a été manipulé délibérément par de grandes banques anglaises... dans leur seul et unique intérêt.

Le Libor (London Intebank Offered Rate, ou taux interbancaire) ne vous intéresse pas? Peut-être – mais sachez bien que lui s’intéresse à vous. Il y a certes bien peu de chance pour qu’un Américain moyen fasse une demande de prêt interbancaire à Londres; reste qu’une large gamme d’autres instruments financiers prend ce taux pour référence.

Les prêts à taux d’intérêts variables (prêts étudiant privés, crédits auto, emprunts-logement à taux ajustables, cartes de crédit, etc.) doivent être indexés sur un repère fondamental indiquant les coûts globaux des financements au sein du système financier. Il s’agit souvent du «taux de base» fixé aux Etats-Unis, mais le Libor fait lui aussi fréquemment figure de repère.

Si – comme tendent à le prouver de plus en plus d’élémentsle Libor a été manipulé délibérément (et pendant plusieurs années) par certaines banques, alors des millions de personnes ont bel et bien fait l’acquisition de produits financiers (de tous types) à un taux d’intérêt inadéquat. Des personnes innocentes ont été injustement délestées de larges sommes d’argent, tandis que d’autres ont profité d’aubaines tout aussi importantes – et tout aussi injustes. La structure de base du système financier mondial s’avère une fois de plus totalement inadaptée à sa fonction.

Des données fantaisistes

Le Libor est calculé par Thomson Reuters (agence de presse spécialiste de l’information financière) pour la British Bankers’ Association, à partir des informations fournies par les banques faisant partie de la BBA. Ces informations ne s’appuient pas sur les taux réels des prêts interbancaires: les banques se contentent de réaliser une estimation de ce qu’elles devraient débourser en cas de transaction. Les estimations les plus faibles et les plus élevées sont écartées, on réalise la moyenne du reste – et c’est ainsi que l’on obtient le Libor.

Vous estimez peut-être que les données économiques de ce type sont loin d’être solides - et vous avez raison. Car c’est là une simple supposition, pas une véritable mesure. Elle est formulée par une association professionnelle, pas par un organisme de régulation. Elle est par ailleurs auto-déclarée, et ne s'appuie donc sur aucune donnée librement accessible. Au fil des décennies, le Libor a toutefois fini par occuper un rôle fondamental dans la conduite des transactions économiques. Dans un monde de grandes sociétés de services financiers aux multiples facettes, les excentricités inhérentes au processus de détermination du Libor ne pouvaient que se terminer en conflit d'intérêt. Au sein d’une même banque de la BBA, une division pouvait fonctionner normalement, et diffuser ses données Libor quotidiennes sans se mêler des affaires des autres – tandis qu’une autre négociait des contrats d'échange de taux d'intérêt, des contrats à terme sur devises ou d'autres produits dérivés. Précisons que le succès ou l'échec futur de certaines de ces transactions pouvaient tout à fait dépendre d'une hausse ou d'une baisse du Libor. Seulement, voilà: ce dernier n'est pas une donnée extérieure aux activités des banques, et il est tout sauf une évaluation objective. Une banque pouvait ainsi tenter d'adapter les données qu'elle fournissait à l'agence Reuters aux besoins de sa salle de marchés, plutôt que de lui communiquer des estimations de bonne foi.

Manipulations

Or, selon les premières conclusions des enquêtes menées aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, c'est très précisément ce qui s'est passé. A ce stade, la grande majorité des informations compromettantes dont nous disposons proviennent d'une seule banque: Barclays. Non parce qu'elle était la seule à tricher, mais bien parce que ses dirigeants ont décidé de balancer leurs confrères en coopérant avec les enquêteurs. Pour l'heure, les meilleurs documents relatifs au scandale demeurent cette série d'emails désopilants que se sont échangés les traders de la banque et les employés chargés de rédiger les estimations Libor. Citons le message d'un trader, qui remercie un collègue d'avoir trafiqué les chiffres à son avantage: «Mec, je te dois une fière chandelle! Passe après le boulot un de ces jours, j'ouvrirai une bouteille de Bollinger».

Lorsque l'économie mondiale a basculé dans la crise, la manipulation des chiffres du Libor est devenue plus inquiétante. En principe, les taux des prêts interbancaires en vigueur sont un excellent outil de mesure de la santé du système bancaire dans son ensemble. Des taux faibles indiquent que les banquiers accordent une grande confiance à leurs confrères ; les taux de prêts publiés transforment donc des ragots d’initiés en informations publiques. Mais pendant la crise, les régulateurs britanniques semblent avoir encouragé les membres de la BBA à sous-estimer collectivement leurs estimations, de manière à maintenir l’illusion d’une bonne santé financière.

Cette sous-estimation collective pourrait certes être justifiable: en termes de régulation, cette méthode était peut-être au monde de la finance ce que le code rouge est à l’armée américaine. Qu’est-ce qu’une poignée d’entorses aux règles en vigueur face aux répercussions désastreuse qu’engendrerait une crise bancaire de nature systémique?

Un monde de Banksters (banquiers gangsters)

En revanche, la diffusion de données modifiées dans le seul but de dégager des profits en salles de marchés est un parfait exemple du type de situations qui nous expose au risque de nouvelles crises financières. Précisons: le fait qu’un grand nombre de personnes aient perdu de grosses sommes d’argent à la suite d’une surévaluation délibérée des taux d’intérêt n’est pas, en soi, le véritable problème. Ces gens ont bel et bien perdu de l’argent, et ces pertes vont visiblement faire l’objet de procès de grande ampleur. Le vrai problème, c’est que la finance internationale s’est muée en compétition impitoyable. Les firmes font des pieds et des mains pour dénicher de nouvelles (et meilleures) possibilités de profit. Dans le même temps, une bonne partie du système n’est pas encore sortie de l’époque où l’élite - et son réseau – était aux commandes, et où les mesures étaient mises en œuvre sur le mode de l’accord tacite (ou «gentleman’s agreement»).

En décidant de calculer le Libor à partir d’informations recueillies de façon relativement informelle, on a créé une puissante possibilité d’arbitrage: toute banque désirant abuser de l’accord tacite pouvait générer des profits conséquents et sans risques. Et les professionnels acharnés de la finance d’aujourd’hui sont des virtuoses de l’arbitrage – et s’en servent pour contourner les instances de surveillance et de régulation (aussi efficaces soient-elles), avec une aisance des plus terrifiantes.

On ne compte plus les problèmes provoqués par des banquiers qui, à force de ruse et d’inventivité, étaient parvenus à saper les intentions des systèmes de régulation. L’affaire du Libor a mis en évidence une vérité simple, mais rarement exposée de la sorte: lorsqu’il y a de l’argent à la clé, une banque moderne est tout à fait disposée à mentir. Dans l’establishment économique, l’affaire en a scandalisé plus d’un, notamment en Grande-Bretagne; The Economist a même fini par lui consacrer une couverture saisissante, qualifiant les banquiers mis en cause de «Banksters».

Pour l’heure l’onde de choc n’a pas encore atteint l’autre côté de l’Atlantique, mais il faut espérer qu’elle arrivera bientôt. Les Etats-Unis ont certes adopté une importante modification de leur système de régulation financière en 2010; reste à savoir s’ils sont parvenus à modifier l’attitude du système de régulation en elle-même.

L’affaire du Libor est riche d’enseignements:

  • les régulateurs doivent comprendre que les banquiers ont tiré un trait sur les valeurs des élites d’antan, et ils se doivent d’ajuster leurs décisions en conséquence.
  • Les banques s’efforcent de respecter la lettre de la loi, mais s’engouffrent sans remords dans toutes les brèches – en employant des méthodes malhonnêtes si besoin est.
  • Les gendarmes de la finance doivent faire preuve d’une extrême méfiance envers les entités régulées.

Les propositions de renforcement de la régulation des affaires sont souvent critiquées; certains affirment ainsi qu’une plus grande rigueur pousserait l’activité économique vers des places financières étrangères. A court terme, ce serait certainement le cas.

Les banques voudront s’établir sur la place la moins susceptible de sanctionner ses transactions douteuses. Mais à quoi bon transformer son pays en terre d’accueil pour banquiers malhonnêtes? Cette stratégie de développement économique finira forcément par engendrer un système financier rongé par la fraude. L’heure n’est plus à la surprise. Regardons la réalité en face: nous ne faisons que récolter les fruits d’un système de régulation qui, par essence, est vicié.

Matthew Yglesias

Traduit par Jean-Clément Nau

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